Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
BadäbO'um
16 avril 2010

A l'Ouest de l'océän, rien de nouveau.

Plus j'y pense et plus je flippe.
Envie d'écrire et pas le temps.

Mais besoin de le dire. Sans ambages, sans volutes d'encre, sans tentacules de poésie vaine et vénéneuse, sans images, juste des mots. Je fous rien. Je respire à peine. Je flippe, tout le temps. Je flippe de penser même à demain.

Si j'avais 9 cerveaux, comme les pieuvres princesses, y en aurait-il seulement un qui ne connaîtrait pas la peur dont enfle le mien jusqu'à paralyser tout mon corps?

Journée creuse en actes, en utile, en volonté.
Un putain de déménagement, des cartons à faire.
Des cours à lire, des lettres à tracer, des visages, aussi, de la langue médiévale, de la stylistique, tout un semestre à réviser. Non, en réalité, deux. Des deuils à faire, en ce moment l'ambition désespérée d'avoir une deuxième année. Un chiffre, sur un papier. Des feuilles légères que des bureaux fantômes finissent par entasser, qui pourrissent la vie de tas de factures et d'attestation, ou de P.V. Et puis des cendres. Un coup de vent, et plus rien. Et plus personne pour vous dire qu'avoir une licence, c'est important.

Mais il y a
L'histoire funeste des mères Octopus à retenir, surtout.


A la question : Où était le père de ces grappes de lucioles sans lumière, filant leurs huit petits bräs translucides dans l'eau, quand les génétrices tombent, grises comme des pierres, à la fin de l'incubation mortifère de leur progéniture?, il y en a une qui répondit : Enculé, va.
Je trouverais qu'elle a pas tort, quoiqu'un récit tel que celui de la Céphalopode martyre de sa fécondité, que présentait Thalassa ce soir, ne m'eût pas paru aussi beau s'il avait une fin plus gaie.

Je dois aller dormir pour oublier la peur de demain. Très mauvaise idée pour empêcher qu'il arrive.
Tant pis. J'oublierai d'avoir mal quelques heures dans les pattes d'une Octopus.

Procrastinement sienne.


Publicité
Commentaires
Archives
Publicité
Publicité